Cons
- Alinoë
- 3 juil. 2013
- 2 min de lecture
J’aime le monde et ses imperfections, j’aime la vie et toutes ces questions, mais ce que j’aime par dessus tout ce sont les Hommes bien trop cons. Je dois avouer que d’avoir la capacité de me faire cette réflexion me flatte l’égo.
Quand je constate autour de moi le crétinisme ambiant, je me complais dans l’idée que si je suis capable de le noter, je suis sûrement au moins un peu plus intelligente qu’eux. Je ne suis pas dupe pour autant et j’ai pleinement conscience qu’au fond, quoi que je dise ou que je fasse, un jour ou l’autre je serai, je suis ou j’ai été, à mon tour et sûrement à raison, le con de quelqu’un d’autre.
Alors je me plais à constater les imperfections de ce monde qui m’entoure sans tact ni détour. Je les clame haut et fort, les décrits pour en jouer et de mes mots finement déformer le monde et ses dessous tel que je peux l’envisager.
J’imagine, j’extrapole le moindre détail qui me frôle. Certains diront que je suis folle, que je ferais mieux de me réveiller et qu’à trop rêver je perdrai pieds. Regardez-moi, comme ils s’affolent dès qu’une pensée sort des sentiers! Ma réalité, si elle n’est pas correcte, à au moins l’avantage de ne pas être limitée aux frontières d’un esprit trop étriqué.
Chaque jour qui m’est donné, je ne cesse d’imaginer ce qui peut bien guider les actes et les pensées de notre belle humanité. Je veux juste comprendre et décortiquer chacune de ses facettes dans le seul but de noircir les pages par millier.
Mon regard n’est pas juste et ne détient aucune vérité autre que celle qui s’impose à mon esprit torturé. Dans mes mots aucune haine, juste une constatation: aussi brillante que soit la race humaine, nous ne sommes au fond qu’une bande de cons.
Alinoë 2013
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