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Matt (2)

  • Photo du rédacteur: Alinoë
    Alinoë
  • 3 févr. 2014
  • 10 min de lecture

2012

Matt: Impossible de reculer, j’étais coincé… (Il soupire longuement en s’accoudant à la table devant lui.)

Malicia : Alors, vous l’avez éliminée? (Elle tourne quelques pages dans un léger bruissement de papier.)

Matt : ¡Joder, no! (Ses poings s’abattent bruyamment sur le métal froid.) Elle était encore en vie quand j’l’ai quittée ! ¡Puta de mierda!! Combien de fois faudra que j’vous l’dise! (Sa chaise grince tandis qu’il se réinstalle contre le dossier.)

Malicia : Autant de fois que je l’aurai décidé. (Son ton est ferme, sans appel.) Et après?

Matt : ¿Y qué? (Son ton devient soudain las, résigné.) J’me suis fait choper; point. L’histoire s’arrête là.

Malicia : Bien. (Ses bracelets émettent un léger son métallique lorsqu’elle s’appuie sur la table pour se pencher en avant.) Dans ce cas, reprenons depuis le début.

Matt : (La table grince tandis qu’il se penche à son tour.) ¡ Va a cagar! (L’injure est évidente malgré le calme de sa voix.)

Malicia : Monsieur Gonzalès…

Matt : Y a personne d’ce nom-là, ici. (Ses mots ressemblent plus à un grognement qu’autre chose.)

Malicia : C’est pourtant le nom qui figure sur votre acte de naissance. (Son ton est calme, professionnel, pas impressionnée pour un sous.)

Matt : (Il siffle entre ses dents.) Tss. C’est just´ une conn’rie d’papier. (A nouveau, un grincement de chaise lorsqu’il se redresse.)

Malicia : Et bien cette “connerie” de papier, comme vous dites, définit votre identité, avec ou sans votre accord…

Matt :

Malicia : Pouvons nous reprendre, Monsieur Gonzalès? (Une certaine jubilation transparaît dans sa voix.)

Matt : ¡ Vete per culo ! Tsss. (Un nouveau sifflement entre ses dents.)

Malicia : Je vais prendre ça pour un oui. (Un bruit de chaise, ses talons claquent sur le sol bétonné. Elle se met à faire les cents pas dans la pièce.) Nous disions donc: Où étiez-vous, mardi soir, entre vingt-deux heures et minuit?

Matt : (Il soupire en s’appuyant un peu plus lourdement contre le dossier de sa chaise qui émet un nouveau grincement plaintif.) J’ai quitté mon appartement à vingt-et-une heures quarante-quatre précises, soit deux minutes après qu’Victoria m’ai d’mandé d’passer. J’suis allé en skate jusqu’au métro l’plus proche pour éviter les embouts; même si ça m’faisait méga chier d’devoir m’taper un bon bout d’c’te coño d’ligne.

Malicia : (Elle s’arrête brusquement.) À ce moment là, vous saviez déjà ce que Miss Swanson voulait? (Sa question sonne comme une affirmation.)

Matt : ¡Joder, no! (Il se redresse sur sa chaise, vindicatif.) J’vous l’ai dit; elle m’a d’mandé d’passer et, vu qu’j’prenais mon service qu’à minuit, j’y suis allé. Ca lui prenait souvent d’m’appeler à la dernière minute; j’avais aucune raison d’lui d’mander pourquoi! De toute façon, tant qu’elle paye…

Malicia : (Elle prend appui sur la table pour se pencher en avant. Pendant quelques secondes, le silence s’installe; un silence tendu.) Vous admettez faire commerce de votre corps… (Silence. Elle se redresse, reprend ses déambulations.) Nous y reviendrons plus tard. (Ses talons claquent quand elle s’arrête. Elle pivote sur la pointe des pieds dans un léger frottement et se remet en marche.) Donc, vous avez pris le métro. Et ensuite?

Matt : (Etonné) Después ? (Il hausse les épaules dans un froissement de tissus.) J’suis arrivé chez elle à vingt-deux heures dix-sept; un stress sur la ligne au niveau du Yankees stadium ; vous pouvez vérifier. C’est elle qu’a ouvert. J’ai supposé qu’elle avait donner sa soirée à son larbin. J’ai pas cherché plus loin et j’su rentré.

Malicia : Elle semblait dans son état normal?

Matt : Mh? Oui… Peignoir en satin et déshabillé noir, bas, jarretelles, talons aiguille, large sourire et décolleté plongeant. Détail qui tue: un pendentif en argent en forme de V et une chaînette en or autour de la cheville droite; les seuls bijoux qu’elle portait. (Il débite ses mots d’une traite, avec un détachement digne d’un légiste.)

Malicia : Donc, rien d’anormal; selon vous ?

Matt : Jusque là, nadã. C’est après qu’c’est dev´nu zarb.

Malicia : Après?

Matt : Si, après. Elle a refermé la porte; moi, j’suis monté à l’étage direct en commençant à m’désapper. ´pas envie d’traîner; pas l’temps, surtout. Mais avant qu’j’arrive à sa chambre, elle m’a entraîné vers le bureau d’son mari. J’ai d’abord cru qu’elle se tapait une zine, genre bravage d’interdit, machin érotiquo-romantique… Un truc de gonzesse quoi; mais nan. Elle m’a r’filé une enveloppe en m’demandant d’la garder sur moi, qu’quelqu’un viendrait la réclamer; un certain “Mikey”. (Le dossier grince; le bruit des talons s’arrête puis reprend. Elle tire sa chaise, se réinstalle et feuillette à nouveau ses papiers. Il soupire.) C’est jamais qu’la dixièm´ fois qu’j’vous raconte ça. Vous espérez quoi?

Malicia : Moi? Je n’espère rien. Je fais mon job; c’est tout.

Matt: Hein! Facile! (Ses doigts pianotent nerveusement sur la table. Il marmonne quelques paroles incompréhensibles; certainement quelques jurons supplémentaires, à en croire le ton employé.) Et j’peux savoir en quoi l’fait d’répéter en boucle la même chose d’puis trois heures, non stop, avance votre enquête, détective? (Un bref silence; même le bruissement des feuilles s’est arrêté.)

Malicia: Non. Contentez-vous de répondre à mes questions; señor Gonzalès. (Elle prononce ses derniers mots avec un accent espagnol parfait; un sourire satisfait transparaît nettement dans sa voix.)

Matt: (Il se racle la gorge et ses doigts se remettent à s’agiter nerveusement.) Pendejo! (Il grommelle comme s’il s’insultait lui-même; cette fois.) J’vous ai d’jà expliqué tous c’que j’savais…

Malicia: (Elle le coupe vivement.) Et l’enveloppe?

Matt: L’enveloppe? (Bruissement de tissus; il hausse les épaules) J’l’ai pas. (Il soupire) Comme j’vous l’disais d’taleur; après explication de son machin, elle a sorti une liasse… (Vague rire à cette évocation.) et on a terminé sur le canapé, le bureau, le tapis, l…

Malicia: (Elle se racle la gorge et s’empresse de le couper.) Soit. Ensuite…

Matt: On a remit le couvert sous la douche… (Son ton est à nouveau plus assuré, provoquant.) 

Malicia: Puis sur le lit, dans le salon… Oui, je sais. Passons ce genre de détails, si vous le voulez bien.

Matt: Je croyais que vous vouliez tous savoir ? (Silence.) Okéé. ´Scusez-moi, j’voulais pas vous choquer.

Malicia: Et vous n’étiez pas sensé prendre votre service à minuit?

Matt: Si. ¿Y qué? J’ai jamais dis qu’j’étais un employé modèle! (Son dossier émet un bref grincement.) L’boss m’fait pas chier tant qu’j’assure mon service du week-end.

Malicia: Bien. (Elle prend quelques notes manuelles; le stylo-bille glisse sur le papier.) Poursuivez…

Matt: Y d’vait êtr’, quoi, deux heures du mat quand son mari est rentré avec des types; j’sais pas qui; des clients j’crois… Coup d’chance, on v´nait d’immigrer à l’étage. Il a du tirer une drôle de tronche en voyant l’bordel en bas pas’qu’il s’est vite mit à gueuler après Vick. (Il renifle, siffle entre ses dents.) Tss! Qué coño! J’lui aurait bien fermer sa grande gueule à cet hijo de puta! Mais elle m’a fourré les deux fringues et d’mi qu’y avait là en m’poussant vers la f´nêtre; genre: “Vas-y, dégage!” Z’appellerez ça d’la chance ou c’que vous voulez mais y avait mon fut´ dans l’tas, qu’j’ai enfilé direct, d’ailleurs. J’ai été bien inspiré vu qu’il a décidé d’monter voir ´tant donné qu’sa meuf répondait pas. (Il renifle encore, s’agite un peu sur chaise avant de venir s’accouder à la table.) Puis, l’avait du voir le skate dans l’entrée; sûrement d’autre trucs qui traînaient par là et, avec ma t’nue, dur d’lui faire croire qu’j’étais l’jardinier ou l’prof de yoga. Quand j’l’ai entendu sur l’palier, j’ai pas cherché! J’ai empoché les billets et j’me suis tiré par la f´nêtre. J’avais plus trop l’choix de toute façon. En deux secondes, j’me suis r’trouvé suspendu à la gouttière, les pieds dans le vide et un buisson vraiment pas accueillant en dessous. Impossible de reculer, j’étais coincé… (Il répète ces derniers mots avec insistance; une certaine ironie aussi.) J’ai hésité un peu, quand même… Jusqu’à ce que j’entende la porte de la chambre s’ouvrir à la volée. Là, j’ai pas réfléchis, j’ai tout laché et puis, une fois en bas, j’ai détalé…

Malicia: Ensuite?

Matt: (Il soupire) Mister Swanson a du prévenir les keufs vu qu’j’me suis fait chopper trois pâtés d’maisons plus loin par la patrouille de quartier et quelques heures après, j’me suis r’trouvé ici ; accusé d’meurtre au premier degré ; tout ca pas’que c’t’hijo de coño a plus de pognon qu’moi ! (Ses mains viennent frapper violemment la table devant lui) Joder, sérieux ? Si j’avais fait une chose pareille, j’srais r’parti avec mes fringues, au moins ! Pas à moitié à poil… C’est lui qu’vous devriez interroger !

Malicia : (Son ton devient plus doux, presque gentil et agréable comparé à la dureté dont elle fait preuve jusque là.) Malheureusement, cet homme était à son domicile, avec son épouse et ses témoins. Lui, contrairement à vous, a porté plainte et…

Matt : (Il grommelle.) Ouais, et puis lui il a du blé aussi. Super ! Viva la justicia ! (Il soupire, se réinstalle dans le fond de sa chaise qui se met à grincer tandis qu’il semble se balancer sur les deux pieds arrières) Qu’est-c’que vous attendez pour me déférer au parquet, dans c’cas ? Vous savez très bien qu’quoi qu’je dise où qu’je fasse, ce mec aura toujours le dernier mot…

Malicia : Ecoutez, je n’sais pas sur quel genre de flics vous êtes tombés jusqu’ici mais je n’suis pas d’ceux-là. (Elle semble sûre d’elle et de ce qu’elle affirme.) Je n’cherche pas à satisfaire un client, juste la vérité et si vous coopériez, nous pourrions enfin avancer.

Matt : (Il s’énerve d’un seul coup) Coopérer ? Ha ! Vous vous foutez d’moi là ! Qu’est-c’que j’fais d’puis des plombes ?!

Malicia : (Sure d’elle.) De la rétention d’informations…

Matt : Ha ! Bien sûre! J’ai qu’ça à foutre ! Escuchad ; j’ai rien d’plus à vous dire alors soit vous avez d’quoi m’inculpez et vous m’déférez ; soit vous m’laissez filer. J’ai un boulot, un loyer à payer ! Mierda !

Malicia : (Elle prend une longue inspiration puis, se racle légèrement la gorge avant de répondre.) Señor Gonzalès (Il siffle entre ses dents.) ; au vue de votre dossier et à moins d’un miracle, vous pouvez d’ores et déjà dire adiõs à vos « activités » parce qu’aucun juge sensé ne vous laissera en liberté ; avec ou sans l’accusation de meurtre.

Matt : (Il se redresse violemment sur sa chaise.) Porqué ? Hein ? Vous avez rien contre moi ; nadã ! (Les menottes claquent lorsqu’il lève la main en signe de « rien ».)

Malicia : Nadã ? (Elle pousse vers lui l’épais dossier.) Et ça ? J’ai rarement eu un dossier aussi épais entre les mains et leurs propriétaires avaient largement dépassé la trentaine. Un tel palmarès à moins de vingt-cinq ans, ça relève presque de l’exploit.

Matt : Tss ! (Il siffle entre ses dents en repoussant les documents vers elle.) Des bouts d’papiers, d’simples spéculations dont la plus grande partie r’monte à près d’dix ans. (Il renifle.) Qu’est-c’vous voulez qu’ça m’foute ?

Malicia : Je ne serais pas aussi sûrs de moi, si j’étais vous. (Elle tire le dossier vers elle, l’ouvre et commence à le parcourir.) 24 juillet 1993, à Miami, en Floride ; la totalité de votre famille décède suite à – je cite – « de multiples lacérations ainsi qu’une séries de morsures dont l’origine reste inconnue à ce jour. ». Il est précisé ici que vous avez été sauvé de justesse par un agent de la police locale ; un certain détective Andersen. Suite à cela et après plusieurs mois d’hospitalisation, vous avez été placé dans une famille d’accueil ; les McKennzie. (Un bref silence ; elle tourne quelques pages.) Deux ans plus tard, en 1995 ; ils renoncent brutalement à leur demande d’adoption, sans aucune explication. (Silence. Il renifle.) Vous avez ensuite fait le tour de plusieurs familles d’accueil jusqu’à atterrir, en 1999, dans un home de la région. Vous aviez alors une dizaine d’années ; c’est exact ?

Matt : Si c’sont vos papiers qui l’disent. (Il renifle, reprend le tapotement nerveux de ses doigts.) Vous avez l’intention d’faire tout l’C.V.? (Silence. Il soupire, sa chaise grince.)

Malicia : (Elle reprend comme si de rien était.) C’est là que les choses se corsent. Quelques mois plus tard, on vous retrouve mêlé à une histoire de stupéfiant. Même pas onze ans ; c’est assez exceptionnel.

Matt : (Il renifle, croise les bras ; les menottes claquent, la table grince. Il jure.) J’suis plutôt précoce, comme garçon.

Malicia : En 2003, vous êtes jugés pour dégradation de matériel scolaire ; la totalité du bâtiment a d’ailleurs dû être rénové à la suite de votre exploit. Lors de votre audience vous avez déclarer – je cite – : « Qu’il avait qu’à pas vous coller un zéro cet imbécile congénitale prétentieux – traduction approximative – incapable d’admettre qu’il écrit une putain de connerie aussi énorme que son cul, Monsieur l’juge. » (Silence.)

Matt : (Il hausse les épaules.) Y qué ? C’est vrai…

Malicia : (Elle soupire.) Comment ?

Matt :

Malicia : Vous aviez tout juste quatorze ans et, aussi précoce que vous soyez, (Elle glisse vers lui un papier ; sûrement une photo.) je ne vois pas comment un gamin de ce gabarit fait un tel carnage à lui tout seul. (Pour toute réponse, il siffle entre ses dents ; de fierté, cette fois.) Bien. Je continue. (Elle tourne quelques pages. Il se balance sur sa chaise qui émet quelques grincements.) Durant les deux années suivantes, vous faites quelques allées et venues entre le home et la maison de redressement. Quelques petits délits ; rien de vraiment notable ; jusqu’en 2005. (Il se raidit ; les pieds de la chaise claquent sur le béton. Bref silence.) La nuit du 4 au 5 septembre 2005, vous disparaissez dans la nature. Kay Johansen ; l’un des éducateurs ; signale immédiatement votre fugue ainsi que la violence physique dont vous avez fait preuve pour qu’il vous laisse passer ; en gros. Et puis, plus rien. Pendant plus de deux ans, on perd toute trace de vous…

Matt: (Il grogne ; littéralement.) J’ai fait un peu d’tourisme…

Malicia : Mh. Et en revenant, vous vous êtes dis : Oh, ben ! Si je changeais de nom !

Matt : C’est un peu simplifier ; mais ouais, c’est ça.

Malicia: Pourquoi ? (Son ton est ferme, vif, tranché.)

Matt : Porqué no ? Tsss ! (Il siffle entre ses dents.) J’croyais qu’vous cherchiez l’assassin d’miss Swanson ?

Malicia : Nous savons tous les deux pertinemment de qui il s’agit. Reste à pouvoir le prouver. Malheureusement, vous êtes l’unique témoin qui n’ai pas été soudoyé et, jusqu’à présent, le principal suspect. (Elle referme vivement le dossier.) Et je ne vois aucune manière de prouver le contraire. Vous étiez sur les lieux du crime, ce soir-là comme le témoignent les nombreuses affaires et empruntes que vous avez laissés derrière vous. Vous avez un passé plutôt tumultueux, un présent pas beaucoup plus rose. Fausse identité, faux papiers, deal, prostitution, recel, vol ; et j’en passe. Monsieur Swanson est Pdg, un homme exemplaire ; à en croire les témoins. A votre avis, Watson, qui est-ce qui termine en prison sans passer par la case jugement ?

Matt : (Il renifle, s’agite nerveusement sur sa chaise.) Alors, qu’est-c’que vous attendez pour boucler l’affaire ?

Malicia : Que vous me disiez où se trouve l’enveloppe ; et ne me dites pas que vous n’en savez rien ! (Elle s’emporte légèrement.) Vous voulez sortir d’ici ? Très bien. Coopérez et je vous donne un coup de main.

Matt : Ha ! (Il se penche sur la table) Tsss ! Vous m’prenez pour un débile profond ? Je sais pas où elle est, cette enveloppe et même si j’le savais, je vois aucune raison d’vous faire confiance. Vous avez quoi ? Vingt-trois piges ? Tsss ! (La dossier de sa chaise grince.) On voit direct le sérieux qu’ils accordent à l’enquête…

Malicia : Comme vous voulez. (Elle se lève en faisait traîner la chaise contre le sol bétonné, attrape le dossier et s’éloigne ; ses talons martèlent le sol. La porte claque. Silence totale pendant plusieurs minutes. La chaise grince légèrement. Les doigts de Matt se remettent à pianoter doucement. Grésillement. Plus rien.)

***

Dossier n° N84-597-41***, Annexe 42 :

Suspect interrogé : Mattheo Gonszalès. Interrogatoire effectué par l’agent Malicia O’Niell, le 09-27-2012.

Ce document est la retranscription de l’unique bande audio que nous ayons pu récupérer après l’incendie (présumé criminel) du Bureau, ce 09-28-2012. La qualité médiocre de l’enregistrement (audio) ainsi que les dégâts qu’il a subit ne nous permet pas de garantir l’exactitude de cette retranscription. Notez qu’à ce jour, le corps du suspect, ainsi que celui de l’agent O’Niell restent introuvables.

Nous ne pouvons malheureusement pas vous en apprendre d’avantage, pour le moment. Nous espérons toutefois que ce document vous permettra d’avancer dans vos recherches. Si besoin est, n’hésitez pas à nous recontacter.

Votre éternel débiteur,

JMA

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