L’Artiste
- Alinoë
- 8 sept. 2015
- 1 min de lecture
Un petit poème un brin coup de gueule, juste pour le délire et le plaisir des mots. Enjoy.
L’Artiste
Hey, ferme ta gueule L’Artiste !
Personne t’as rien d’mandé !
Arrête de faire ta frite,
Tu n’détiens pas La Vérité !
Oui, ça veut rien dire,
J’viens juste de l’inventer.
C’est un néologisme, du con,
Bien plus subtile et recherché
Que ceux qu’tu n’as d’cesse d’encenser !
Alors, merde ! Pourquoi j’devrais m’priver ?
Tu crois qu’t’as mérité
Le super rang d’divinité
Sous l’unique prétexte
Que trois pelés et deux tondus
S’raient prêt à tout pour t’torcher l’cul.
Et même si t’étais édité
A cinq millions d’exemplaires l’année
Ton avis n’en serait pas moins
Qu’une bête caillou sur mon chemin.
Alors, ta gueule, L’Artiste !
Arrête de t’pavanner,
de faire ton culturiste,
de croire qu’le monde est à tes pieds !
T’arrive, tu critiques, tu dérives
Sans même remarquer
L’énormité de tes pensées !
Si ton esprit est trop petit
Pour saisir les nuances de ces mots,
Par pitié, je t’en supplie
Ferme ta grande gueule !
Je n’veux pas de tes fleurs,
Encore moins de tes pots !
Si ta vision est limité
A l’unique bout de ton p’tit nez
Épargne-moi tes beau discours
Et tes remarques infondées.
Arrête de penser
Que ta parole est Vérité.
Parles en ton nom, si tu y tiens
Mais n’y mêle pas le genre humain.
Tu te prétends ouvert d’esprit…
Je pouffe, j’explose, j’en ris !
Ouvert à quoi, vas-y, dis moi ?
A part aux grosses conneries
Qui s’y trouvent déjà !
Alinoë – 02/2015
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